Bien surévalué, prix qui chute, erreurs dans les démarches… Plusieurs erreurs sont à éviter pour qui souhaite vendre un logement au meilleur prix et dans les meilleures conditions possibles. Le tour des 3 erreurs classiques qui peuvent transformer une transaction immobilière en cauchemar pour le vendeur.  


Mal fixer le prix

C’est l’une des erreurs les plus courantes : certains propriétaires pressés de vendre acceptent trop facilement de brader leur bien, alors que d’autres le surestiment au point de ne pas trouver preneur. D’autres encore n’affichent pas le même tarif partout ou font baisser le prix très vite et trop souvent ou, à l’inverse, refusent de le revoir malgré des mois sans aucune visite. L’idéal pour éviter cela : faire appel à une agence immobilière, qui pourra vous aider à estimer le logement à son juste prix et saura vous conseiller sur la marge de négociation en fonction de l’emplacement, de la surface, de l’état du bien, et des tendances du marché. 

Oublier les règles de copropriété

L’appartement se trouve dans un immeuble en copropriété ? Alors certaines procédures sont à respecter si vous avez l’intention de vous en séparer. Adressez-vous au syndic pour qu’il vous fournisse l’état daté faisant le bilan des charges de copropriété et récapitulant les sommes que vous pouvez encore avoir à payer. Une fois que vous aurez trouvé un acquéreur, vous devrez lui remettre des documents sur l’organisation de la copropriété (fiche synthétique, carnet d’entretien de l’immeuble, règlement, résultats de l’éventuel Diagnostic technique global…). Il est aussi de votre devoir de l’informer sur l’état financier de la copropriété, notamment le montant des charges courantes du budget prévisionnel. 

Cacher les défauts

Cela peut être tentant, pour vendre vite et à meilleur prix, pourtant dissimuler des défauts peut vous coûter cher. Si, dans les faits, il est difficile pour un acquéreur de revenir sur une transaction une fois qu’elle a été conclue même s’il a entretemps découvert des vices cachés, en théorie, il a plusieurs recours possibles, notamment une action en justice. Il lui faudra prouver plusieurs choses (que le vice était bien caché et qu’il empêche l’utilisation normale du bien par exemple), mais même si la conclusion se fait en votre faveur, vous aurez perdu beaucoup de temps dans des démarches désagréables et risquez d’endommager votre réputation pour une future vente.  
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